Bureau du 8 juin 2012 – Compte-rendu

Compte-rendu de réunion du Bureau BÉC du 8 juin 2012

Ordre du jour

  • Appel à mobilisation d’EPI
  • Offre d’adhésion à l’APEB
  • Passage en revue des diaporamas pour l’AG

Présents : Patrick Câtel, Jean Luc Danet, Gérard Deprecq

Secrétaire de séance: Gérard Deprecq

Appel à mobilisation d’EPI

Nous avons été informés par Mikaël de l’alerte lancée par EPI sur le fait que le rythme des souscriptions à l’OPTF est insuffisant (800 k€ pour un objectif de 3 M€).
Il est convenu de transmettre l’appel à nos adhérents et que les actions à entreprendre seront traitées par la prochaine équipe du Bureau.

Adhésion à l’APEB

Nous convenons d’adhérer à Association de Préfiguration d’Enercoop Bretagne. Le coût est de 20 €. (action Jean-Luc).

Passage en revue des diaporamas pour l’AG

Le Bureau amende et approuve successivement:

  • le rapport moral de Gérard (suppression du  § relatif à Mellac, qui pourrait être en doublon),
  • le rapport financier (Compte de résultats et bilan ok, budget un peu réduit),
  • la nouvelle version de présentation de l’état de la filière PV par Patrick (suppression du tarif du nucléaire),
  • deux diapos présentées par Gérard sur la clause de révision du tarif:
    • Gérard montre notamment qu’un emprunt permet de compenser la perte de chiffre d’affaire due à la clause de révision actuelle du tarif, sous réserve de respecter quelques conditions financières.
    • Patrick conteste la démonstration et rappelle que :
      Dans deux conditions, un emprunt (qui a un coût) peut améliorer la rentabilité financière d’une opération:

      1. il permet un effet bras de levier SI l’écart entre la marge opérationnelle et le taux d’emprunt est SUFFISAMMENT élevé –  Un business plan rigoureux doit permettre de déterminer si l’on est dans ce cas. Il permet également de s’assurer que l’hypothèse d’emprunt retenue est réaliste (par exemple : pas de trésorerie négative les 1ères années, distribution de dividendes restant attractive,…)

      2. il y a évolution à la hausse du taux d’inflation après signature du prêt (si bien sûr celui-ci est à taux constant, et que d’autres phénomènes ne pèsent pas plus dans l’autre sens) : c’est un pari, qui a comme contrepartie de perdre si le taux d’inflation baisse.

      Par contre, les clauses de révision de tarification pour un contrat en cours, en rabotant la prise en compte de l’inflation, diminuent la marge opérationnelle globale – ou moyenne- et réduisent donc l’intérêt d’emprunter, toutes choses égales par ailleurs.

      Il est donc faux de dire qu’un emprunt permet de COMPENSER la perte de chiffre d’affaire dûe à la clause de révision du tarif, et Patrick réitère sa demande que la diapo soit corrigée.

Patrick post-réunion :
Gérard a laissé brièvement entrevoir  en réunion le tableau Excel sur lequel il s’appuie. Il est très – trop- simplifié, et semble négliger certains paramètres qui pèsent significativement sur la marge d’une opération (remplacement des onduleurs à mi-vie, différé d’amortissement du prêt entre l’utilisation et le premier paiement EDF, effet inflation, nécessité de garder une trésorerie positive …). Par ailleurs, il semble prendre comme hypothèse des marges opérationnelles trop fortes par rapport à la réalité.
Sur un cas déjà favorable (toit sur une école à Gâvres, panneaux à 1€/Wc,), la rentabilité moyenne vraie serait de 0,49% avec une inflation de 2%. Elle est quasi la même (0,44%) en empruntant le 1/3 du capital nécessaire, ce qui n’est déjà pas mal parce que ça apporte une solution de secours en cas de difficulté à réunir le capital nécessaire à une opération.

Par contre, l’ancienne loi d’indexation du tarif de rachat avec 0,6 fois l’inflation au lieu des 0,2 actuels, aurait permis une rentabilité moyenne vraie de 1,06%

Projet PV Lorient

Gérard et Jean-Luc ont rencontré Benoit Le Pallec et ces premières discussions montrent que les démarches des 2 organisations sont probablement compatibles. BEC entrerait au capital d’une filiale de la SEM Xsea via une SAS ad-hoc, ceci pour financer la construction de toits PV.
Toutefois, il apparaît que nous sommes dans l’impossibilité de communiquer publiquement ou en AG sur le projet de Lorient.

Projet PV Quimperlé

Pas de réponse pour l’instant au courrier adressé récemment au président de la Cocopaq.
Post-réunion: Un RV a été fixé au 27 juin 2012 avec l’Adjoint à l’environnement et le Directeur des services.

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